Le lancement du premier "écosystème français de l'IA dédié à l'imagerie médicale" avait été annoncé dès le 2 juin au séminaire de la FNMR, organisé à Lyon.
Le Conseil national de la radiologie française a officialisé la création de DRIM France IA lors des Journées francophones de radiologie (JFR), qui se sont déroulées à Paris du 12 au 15 octobre, a indiqué la FNMR dans un communiqué publié le 24 octobre.
Ce projet vise à construire et exploiter une base de données qualifiées d’imagerie médicale à partir de 100 millions d'examens produits chaque année, et cela sur cinq années d'archivage libéral et hospitalier. "Je voudrais que la base de données soit constituée au premier semestre 2019", a précisé Jean-Philippe Masson à APMnews (site du groupe d'information APM International, dont fait partie TICpharma).
"Après nettoyage de la base de données, nous comptons disposer d'un potentiel de 400 millions d'examens d'imagerie", a-t-il précisé. "La base de données sera constituée sur un plan national et le volume des données sera assez considérable."
Cette base permettra de développer des programmes et applications spécialisée en imagerie médicale.
"DRIM France IA mettra sa base de données à disposition des industriels, majors ou start-up, sous le contrôle d’un comité scientifique. Les entreprises développeront des applications de recherche, de formation, d’évaluation, de prévention, de diagnostic, de thérapeutique et de suivi des patients", a indiqué la FNMR dans son communiqué.
La direction de DRIM France IA sera assurée par un directoire, présidé par Bruno Silberman, praticien libéral. Un conseil scientifique et un comité d'éthique sont en cours de constitution.
"Le conseil scientifique sera présidé par Marc Zins, chef du service radiologie de l'hôpital Paris Saint-Joseph et le comité d'éthique sera présidé par David Gruson, ex-délégué général de la Fédération hospitalière de France (FHF) et membre du comité de direction de la chaire santé de Sciences-Po Paris", a détaillé le président de la FNMR.
"Avoir un comité d'éthique est fondamental", a-t-il ajouté. "Nous voulons être totalement indépendants des industriels". Quant au conseil scientifique, il permettra d'évaluer les projets des industriels, "de les accepter ou de les refuser".
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