Tout a commencé fin août lorsque la société de cybersécurité MedSec, alliée au fonds d'investissement Muddy Waters (qui spécule en Bourse à la baisse sur le titre St Jude), a affirmé que St Jude avait subi deux cyberattaques visant ses dispositifs médicaux utilisés en cardiologie.
Ces attaques auraient porté sur l'alimentation des batteries et auraient pu provoquer une accélération du rythme des produits concernés.
En réponse, le groupe américain, en cours de rachat par l'américain Abbott pour 25 milliards de dollars, a affirmé que ces mises en cause étaient "absolument fausses".
Il a notamment expliqué que la plupart des observations de MedSec s'appliquaient à une version ancienne de ses dispositifs Merlin@home, qui n'étaient pas sécurisés mais qui le sont désormais automatiquement par voie électronique. Il a aussi évoqué une vidéo qui, selon lui, infirmait toute vulnérabilité potentielle, ce qui a été corroboré par des chercheurs de l'université du Michigan.
Cette affaire a été prise au sérieux outre-Atlantique par la Food and Drug Administration (FDA) américaine, qui a lancé une enquête et conclu, fin
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