Nées avec l'informatique et les travaux d'Alan Turing dans les années 1950, les technologies d'intelligence artificielle n'ont jamais semblé si proches de transformer le quotidien des êtres humains, suscitant à la fois des craintes et de grands espoirs de progrès.
En témoigne la forte présence de la thématique IA dans le débat public depuis plusieurs mois. En parallèle au rapport du député Cédric Villani (LREM, Essonne) sur le sujet, et de l'annonce en mars d'un "Plan pour l'intelligence artificielle" faisant la part belle au secteur de la santé (voir dépêche du 30 mars 2018), les technologies d'IA ont été inscrites au calendrier des états généraux de la bioéthique qui se sont tenus entre janvier et mai 2018.
Dans l'aide au diagnostic, les choix thérapeutiques ou la prédiction de l'évolution des maladies, le recours à ces outils auto-apprenants, pour certains qualifiés de "boîtes noires", pose des questions éthiques fondamentales, notamment lorsqu'il s'agit d'analyser les données génétiques d'un individu.
"Les tests génomiques et les séquençages
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QdS
"la Food and Drug Administration (FDA) a donné en avril son feu vert à la mise sur le marché du premier dispositif médical utilisant l'IA. Il s'agit d'un logiciel de la société américaine IDx". Cette phrase est incorrecte. Artesys (dirigée par un français) a été homologué par la FDA dès 2016, et Cardiologs (pépite française!) dès 2017. En revanche, IDX est la première à revendiquer un diagnostic qui n'a pas besoin d'être revu par un médecin, au vu de ses performances. Comme les tests de grossesses, les dispositifs de dépistage du VIH vendus en pharmacie en France, etc...
03/08/2018 Ă 10:31
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