Le système actuel de pharmacovigilance souffre d'une sous-notification, liée à un manque de déclarations des professionnels de santé. Des mesures ont été prises pour permettre aux patients de faire eux aussi des déclarations au système de pharmacovigilance, mais cela reste minoritaire (seulement 5% des notifications en 2015 viennent des patients), a noté en préambule à cette séance Alain Saint-Pierre, de l'Académie de pharmacie.
Outre des projets de facilitation des notifications grâce à des applications pour smartphone, une nouvelle piste consisterait à rechercher sur les réseaux sociaux et les forums de discussion, où les patients s'expriment facilement et recherchent des informations, tout ce qui concerne des médicaments et leurs effets secondaires.
Un sujet qui paraît nouveau mais qui pourtant ne l'est pas totalement. François Houyez, de l'association européenne Eurordis, a rappelé que "dès 1997, quand sont arrivés les antiprotéases en traitement du VIH, c'est sur internet que des patients ont commencé à parler de prises de poids importantes, qui n'avaient pas été vues dans les essais cliniques, de trop courte durée, et les ass
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