Interrogée sur la capacité de "bons algorithmes" et des "robots-médecins" à établir un diagnostic et à prescrire des soins à la place des professionnels de santé, la ministre a d'abord nuancé l'efficacité des algorithmes et souligné qu'"il y aura toujours besoin de médecins".
"Vous dites les 'bons algorithmes' mais en fait personne ne sait si les algorithmes sont bons aujourd'hui. Il faut des médecins pour les tester. Ça va vite mais personne ne sait si ces algorithmes sont justes. A l'arrivée, on vous sort une formule magique et on vous dit: voilà le diagnostic. Encore faut-il prouver qu'il est juste!", a-t-elle relevé.
"C'est comme si on avait dit au moment où la radiographie est arrivée: on n'a plus besoin de médecin parce qu'on voit à l'intérieur du corps. Comme si on avait dit, au moment où la biologie est arrivée, où on a pu faire des prises de sang: maintenant on est capable de détecter tout dans le sang et on n'a plus besoin de médecins", a-t-elle illustré.
"Mais non, tous ces algorithmes, ces robots, ce sont des outils supplémentaires pour une meilleure médecine", a-t-elle poursuivi.
"C'est un outil extraordi
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