Prévu par la directive européenne 2011/62/UE sur les médicaments falsifiés, le dispositif de sérialisation oblige depuis le 9 février 2019 les industriels à doter certains produits de dispositifs de sécurité pour permettre la vérification de leur intégrité et de leur authenticité, avec la mise en œuvre d'un identifiant unique sur chaque boîte, rappelle-t-on.
Une base de données européenne et des répertoires nationaux contenant les identifiants uniques doivent permettre aux acteurs de la chaîne pharmaceutique de se connecter via leurs logiciels habituels pour vérifier l'authenticité des informations inscrites sur le produit, et désactiver le numéro de série. Ces données sont ensuite versées "en temps réel" dans des bases de données nationales, National Medicines Verification System ou NMVS.
La connexion des officines au système a été particulièrement longue et houleuse en France. En mars 2021, soit deux ans après l'entrée en vigueur de la réforme, la direction générale de la santé (DGS) s'alarmait que le pays soit le plus en retard de l'Union euro
Pour modifier les paramètres de vos cookies, cliquer ici.
Vos réactions