Le Dr Stéphane Schück, fondateur de Kap Code et président de Kappa Santé, a expliqué que la solution Detec't constituait "un système complémentaire à la chaîne de surveillance des médicaments" permettant de "tirer une information scientifique" de l'analyse des publications des internautes sur les réseaux sociaux et espaces de discussion sur internet.
Estimant que "l'avènement du web communautaire a modifié les pratiques médicales", il a regretté que les échanges entre internautes, qui constituent "un savoir expert et profane", ne soient pas pris en compte dans la surveillance du médicament.
La déclaration d'évènements indésirables à l'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a été ouverte aux patients par un décret de 2011 mais, à ce jour, seuls 5% des notifications à l'agence proviennent de ces patients.
"La parole est plus libre sur les réseaux sociaux car elle s'affranchit du rapport à l'autorité", a constaté le Dr Schück. Sur les 55 millions d'internautes en France, 60% sont actifs sur les réseaux sociaux et 80% consultent le web à la recherche d'une information ayant trait à la santé, a relayé Kap Code
Pour modifier les paramètres de vos cookies, cliquer ici.
Vos réactions