La crise du Covid-19 a constitué un accélérateur pour la collecte et la diffusion de données de santé, avec la publication en continu de différents supports présentant des indicateurs sur la situation épidémiologique.
"Les enjeux principaux étaient d'avoir des données exhaustives, réactives et standardisées", a décrit Julien Durand, chargé de projets scientifiques au sein de l'unité applications, big data et surveillance syndromique à la direction data de SPF.
Ces données étaient issues des consultations de médecine de ville, des services hospitaliers (admissions aux urgences et hospitalisations liées au Covid), des cas déclarés par les établissements sociaux et médico-sociaux et les établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad), des certificats électroniques de décès et des chiffres de l'Insee sur la mortalité, des examens de biologie, ainsi que des enquêtes observationnelles et de séroprévalence en population générale, chez les travailleurs et chez les professionnels de santé.
Des systèmes de recueil existaient déjà , comme celui pour la "Surveillance sanitaire des urgences et des décès
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