"Il y a 375 sociétés dans le monde [qui font des thérapies numériques], dont plus de 80% sont aux Etats-Unis. Au niveau mondial, il y en a une petite dizaine qui tirent leur épingle du jeu en termes de valorisation capitalistique", laquelle n'est pas une garantie de succès économique, a-t-elle poursuivi.
A titre d'exemple, la société américaine Pear Therapeutics est entrée sur le Nasdaq fin 2021 via une Special purpose acquisition company (SPAC) valorisée à 1,6 milliard de dollars, mais a réalisé un chiffre d'affaires de 4,2 millions de dollars en 2021.
"Cela démontre qu'il y a un sujet d'adoption des thérapies numériques auprès des patients et des professionnels de santé, et que l'Europe n'a pas à rougir d'un retard par rapport aux Etats-Unis."
En France et en Europe, "on met plus de temps" pour arriver sur le marché, "mais les données sont beaucoup plus satisfaisantes et proches de la réalité", a-t-elle comparé. "On a des sociétés éthiquement et médicalement très solides. Une petite dizaine, entre le diagnostic et le traitement, ont les capacités d'aller chercher de meilleure preuves que les américains."
"Il y a
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