En transplantation rénale, les biopsies pré-implantatoires sont utilisées pour évaluer la qualité de l'organe et déterminer les lésions histologiques héritées du donneur de celles acquises après la transplantation. Néanmoins, de nombreux centres ne réalisent pas ces biopsies qui restent un acte invasif, coûteux et chronophage, indiquent Gillian Divard du Paris Transplant Group (Inserm U970) et de l'hôpital Necker (AP-HP) et ses collègues dans le résumé de leur communication.
Dans cette étude, ils ont développé puis validé un outil visant à prédire ces risques de lésion sans biopsie, un système non invasif de "biopsie virtuelle", à partir des caractéristiques du donneur au moment du prélèvement de ses reins.
Pour cela, ils ont travaillé en collaboration avec l'Assistance publique-hôpitaux de Paris (AP-HP), des universités belges, espagnoles, croate, américaine, canadiennes et australienne afin d'utiliser les données de 12.992 biopsies préimplantatoires prélevées auprès de donneurs vivants et décédés, entre 2000 et 2019, dans 17 centres.
Au total, plusieurs paramètres démographiques, cliniques et biologiques du don
Pour modifier les paramètres de vos cookies, cliquer ici.
Vos réactions