Pour rappel, la sérialisation est prévue par une directive européenne depuis février 2019. Elle impose que chaque boîte de médicament soit scannée avant sa dispensation aux patients. Il revient au pharmacien de vérifier chaque boîte et de décommissionner ou désactiver l'identifiant en interrogeant une base de données qui répertorie tous ces codes.
La question du coût de la mise à niveau logicielle des officinaux afin de leur permettre de désactiver les produits fait l'objet d'un désaccord important entre syndicats et éditeurs.
Lors du congrès national des pharmaciens organisé à Lyon par la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF), l'Association de pharmacie rurale (APR) et l'Union technique inter-pharmaceutique de formation continue (Utip), le président de la FSPF, Philippe Besset, a expliqué "entendre" que les éditeurs ont besoin d'être rémunérés pour les développements effectués sur leurs logiciels, "mais pas forcément par nous [pharmaciens] individuellement".
"Les arbitrages, pour tout vous dire, sont en débat actuellement au cabinet d
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