Le dépistage du cancer du sein actuel présente des défauts, comme le risque de surdiagnostic -dont l'ampleur reste toutefois débattue, allant de 1 à 54% selon les études- ainsi que le risque de sous-diagnostic avec 15 à 35% des cancers manqués, rappellent Karoline Freeman et ses collègues de l'université de Coventry au Royaume-Uni.
Il a été suggéré que l'utilisation d'une IA pour l'analyse des clichés de mammographie pourrait pallier ces problèmes, notamment en évitant les erreurs potentielles dues à la fatigue des radiologues, ainsi que de possibles interprétations subjectives.
Mais l'IA pourrait aussi augmenter les défauts, par exemple en considérant comme positives les microcalcifications qui sont généralement associées à des cancers non invasifs, ce qui augmenterait le surdiagnostic et le surtraitement, notent les auteurs.
Des études ont suggéré que l'IA pourrait être supérieure au radiologue mais elles étaient de petite taille. Les chercheurs ont conduit une analyse systématique des études.
Ils ont analysé 12 études comparant des IA avec des radiologues, sur un total de 131.822 femmes ayant fait une mammogra
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