Prévu par la directive européenne 2011/62/UE sur les médicaments falsifiés, le dispositif de sérialisation oblige depuis le 9 février 2019 les industriels à doter certains produits de dispositifs de sécurité pour permettre la vérification de leur intégrité et de leur authenticité, avec la mise en œuvre d'un identifiant unique sur chaque boîte, rappelle-t-on.
Une base de données européenne et des répertoires nationaux contenant les identifiants uniques doivent permettre aux acteurs de la chaîne pharmaceutique de se connecter via leurs logiciels habituels pour vérifier l'authenticité des informations inscrites sur le produit, et désactiver le numéro de série.
Chaque boîte doit ainsi être scannée avant sa dispensation aux patients. Il revient au pharmacien d'effectuer cette vérification unitaire et de décommissionner ou désactiver l'identifiant en interrogeant la base de données européenne qui répertorie tous ces codes.
Avec seulement 800 officines connectées au système de vérification des numéros de série sur les près de 22.000 que compte l'Hexagone, la
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