Cette nouvelle plateforme doit permettre aux chercheurs de "stocker et partager des ensembles de données, tels que des séquences d'ADN, des structures protidiques, des données provenant de la recherche préclinique et des essais cliniques, ainsi que des données épidémiologiques", écrit Bruxelles dans un communiqué.
Elle est déployée par la Commission européenne, l'Institut européen de bio-informatique du laboratoire européen de biologie moléculaire (EMBL-EBI), l'infrastructure Elixir et le projet COMPARE ainsi que les États membres, dans le cadre du plan d'action ERAvsCorona. Ce dernier a été défini le 7 avril par les ministres de la recherche et de l'innovation des 27 Etats membres.
"La plateforme européenne de données sur le Covid-19 respecte les principes définis dans la déclaration sur le partage de données lors d'urgences de santé publique et renforce l'engagement de la Commission à promouvoir les données issues de la recherche ouverte ainsi que la science ouverte, dont l'objectif est de rendre la science plus efficiente, plus fiable et plus réactive face aux défis sociétaux", écrit Bruxelles.
"Dans ce contexte, la plateforme constitue aussi un projet pilote prioritaire, qui vise à atteindre les objectifs du nuage européen pour la science ouverte (EOSC), et qui tire parti des contacts établis entre l'EMBL-EBI et les infrastructures nationales de données de santé publique", poursuit-elle.
En plus de cette plateforme de partage de données, les autres actions du plan ERAvsCorona "portent plus particulièrement sur la coordination des financements, l'élargissement de grands essais cliniques à l'échelle de l'Union européenne, l'augmentation de l'aide apportée aux entreprises innovantes et le soutien à un hackathon paneuropéen qui aura lieu à la fin avril pour mobiliser les innovateurs européens et la société civile".
Fin mars, le gouvernement français avait appelé à "l'ouverture complète" des données de la recherche française sur le Covid-19, rappelle-t-on.
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