Dans un communiqué, la société savante considère que la mise à disposition de tels outils sans transparence sur ses performances pour des cancers rares mais potentiellement fatals est "contestable sur le plan éthique".
Ces résultats proviennent d'une étude menée par Lloyd Steele du Royal London Hospital (Barts Health NHS Trust) et de la Queen Mary University of London et ses collègues. Dans leur résumé, ils rappellent que des modèles d'apprentissage automatique ont été développés pour le diagnostic des cancers cutanés dans des études rapportant une performance similaire à celles de dermatologues.
Les lésions cutanées sont très fréquentes et toute personne qui en découvre une se demande si elle peut être cancéreuse. Pour le grand public, ces algorithmes mis à disposition par l'intermédiaire d'applications mobiles peuvent être utiles. La détection de cancers rares mais agressifs représente un enjeu important car ils ne sont pas assez présents dans les bases de données d'entraînement utilisées pour le développement de ces algorithmes, a expliqué le chercheur lors d'une conférence de presse.
Parmi ces cancers rares figur
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